dimanche 3 mai 2015

Le livre fondateur de Cristina


Je l'ai choisi comme mon livre fondateur parce qu'il a été, sans aucun doute, le livre le plus complexe que j'ai lu jusqu'à présent et pour moi, en tant que lectrice, il a été tout un défi. En outre, il n'a rien à voir avec aucun autre livre parmi ceux que j'ai lu auparavant. C'est-à-dire, il  a un avant et un après.


D'un côté, il s'agit d'un roman d'apprentissage ou philosophique qui invite à réfléchir sur les sujets les plus variés : le temps, la maladie, la mort, la politique, la philosophie, etc ; et dont l'action se situe en Europe au début du XXème siècle. Moi, qui aime bien explorer la condition humaine et qui ne connais pas très bien l'histoire, ça m'a beaucoup plu de plonger dans les contradictions sociales et spirituelles de l'époque, juste avant la Première Guerre Mondiale.
De l'autre côté, même s'il s'agit d'une oeuvre assez longue et un peu difficile à lire (au moins pour moi), du fait des concepts qu'elle traite, et bien qu'il y ait des moments où elle puisse s'avérer un peu dense, je l'ai trouvée très intéressante, car elle montre de différents points de vue face à la vie et elle aide à mieux comprendre l'histoire d'Europe au vingtième siècle ainsi que les raisons qui mènent les individus, en particulier, et les nations, en général, à diriger leurs pas dans un sens ou dans un autre.


Enfin, encore que j'avoue qu'il faut avoir de la patience pour la finir, compte tenu de ses plus de mille pages, je recommande tout à fait sa lecture. Ne le doutez pas, tout dans cette oeuvre est justifié. Elle est merveilleuse, très riche au langage, aux raisonnements et aux émotions ; et la fin, elle est extrêmement bouleversante.






1 commentaire:

  1. Je suis d´accord avec Cristina. Ce livre a été aussi important dans ma vie de lectrice. J´ai le lu quand j´avais quinze ans et je crois que je n´ai compris presque rien mais je sentais qu´il était très important. L´ambiance de la maison de repos et les conversations entre les deux amis protagonistes ne m´ont jamais abandonné.

    RépondreSupprimer