J'ai hésité à propos du choix de mon livre fondateur, parce que je sentais que j'avais dans mon cerveau plusieurs livres qui m'avaient fait vraiment changer la manière de voir la vie.
Néanmoins, à la fin j'ai choisi Cent ans de solitude, parce que ce roman m'a ouverte au monde de la littérature hispano-américaine. Je l'ai lu à l'âge de vingt-quatre ans, quand Gabriel García Márquez avait déjà gagné le prix Nobel de Littérature.
Cette oeuvre est tombée dans mes mains quand j'avais besoin de lire, de découvrir le monde et pour moi, elle l'a fait. Ce roman n'avait rien à voir avec aucun roman que j'avais lu avant. Pas en vain, il est souvent classé parmi les plus grands romans du XXème siècle. Je n'avais jamais lu un roman du réalisme magique, et cela m'a étonnée à la fois qu'il m'a beaucoup plu. Les événements extraordinaires comme l'élévation de Remedios la belle, ou la réapparition de personnages morts, me semblaient sublimes. Macondo reste dans un lieu privilégié de ma mémoire.
En 2014, la mort de García Márquez m'a fait penser à la nécessité de le relire. J'ai acheté le roman de poche parce que je ne l'avais pas dans ma bibliothèque. De ce fait, j'ai mieux compris les sujets dont il parle, comme par exemple, la solitude, tous les personnages semblent prédestinés à souffrir d'une solitude innée à la famille Buendia. De même que j'ai pu profiter de la bonne littérature.

C'est un livre incroyable. On peut l'ouvrir pour n'importe quelle page que nous voyayerons à l'histoire réelle ou irrélle qui nous propose García Márquez. À ne pas le perdre.
RépondreSupprimerj'adore le commencement du livre: "Bien des années plus tard, face au peloton d'exécution, le colonel Aureliano Buendía devait se rappeler ce lointain après-midi au cours duquel son père l'emmena faire connaissance avec la glace"
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