Alors que le mois d'octobre commence, je repense à une vidéo que j'ai vue avec mes élèves la semaine dernière, où on nous conseillait, pour prolonger l'état d'esprit des vacances et ne pas trop stresser à cause de la rentrée, de continuer à lire ce roman que nous avions commencé à la plage, à la montagne, pendant l'été.
Et cet été, pour moi, a été consacré à Fred Vargas et à son personnage, le commissaire Adamsberg, ce policier étrange, pour qui le raisonnement logique ne fait pas partie des outils du métier. Ce commissaire qui se laisse emporter par une ombre, une odeur, une image de publicité aperçue dans la rue, un souvenir lointain... Ce commissaire qui représente aussi bien l'inspiration dont parle l'auteure dans un entretien : «Ce n'est pas moi qui choisis mes idées mais mes idées qui me choisissent». Sans doute, Fred Vargas a réussi plusieurs paris, celui de créer un personnage avec un caractère aussi bien marqué que Maigret (Georges Simenon) ou que San-Antonio (Frédéric Dard) n'est pas des moindres.
Cela dit, le vent lui était favorable, puisque le polar connaît un succès sans limite: la preuve, cette émission de France Inter, Pop Fiction, qui nous a fait une belle introduction des polars qui nous attendent cette saison dans les librairies.
Aurons-nous le temps (météorologique aussi, bien sûr! Il est tellement difficile de rester à la maison avec son livre, pendant que dehors c'est encore l'été!) de tout déguster?
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"Pas question d'aller au boulot avant d'avoir fini ce chapitre..." |

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